Le samedi 15 décembre 2018 à Lyon, lors de sa tenue annuelle de Grande Loge, devant plus de 120 Frères et de nombreuses délégations représentant les juridictions et obédiences amies, a été signé un Traité d’Amitié et Reconnaissance, entre le Directoire National Rectifié de France-Grand Directoire des Gaules, et le Gran Priorato Rettificato d’Italia.
Ce Traité s’inscrit dans une volonté de réunir et rapprocher les instances du Régime qui souhaitent travailler en fidélité avec les critères de la Réforme de Lyon -Traité identique de celui signé avec le Grand Prieuré Rectifié Indépendant de Suisse, le Gran Priorato Rectificado d’Hispania et le Grand Prieuré indépendant et Traditionnel des Gaules, considérant que le Régime rectifié doit se pratiquer dans le respect des décisions arrêtées lors des Convents fondateurs, des Gaules (1778) et de Wilhelmsbad (1782), et dans la continuité de l’esprit qui fut celui de Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824), lorsqu’il prit l’initiative d’édifier, tout à la fois le système maçonnique et l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, sur les bases initiatiques issues du « christianisme transcendant».
Dans le Traité qui vient d’être signé solennellement, le Directoire National Rectifié de France-Grand Directoire des Gaules, et le Gran Priorato Rettificato d’Italia, déclarent en conséquence en préambule, qu’ils :
- Réaffirment solennellement leur engagement indéfectible pour la reconnaissance, la défense et la conservation du Régime Écossais Rectifié en sa spécificité organisationnelle, structurelle et doctrinale ;
- Déclarent leur volonté de promouvoir le dit Régime rectifié par tous les moyens à leur portée, et d’en conserver intégralement les principes fondateurs ;
- Expriment leur attachement aux principes contenus dans les Codes fondateurs du Régime Écossais Rectifié, soit le Code Maçonnique des Loges Réunies & Rectifiées de France, et le Code Général des Règlements de l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, tels qu’il ont été approuvés par les Députés des Directoires au Convent National de Lyon en 1778 ;
- Soulignent que ces principes impliquent nécessairement que l’Ordre issu de la Réforme de Lyon, tire uniquement sa légitimité et sa « régularité », par delà les qualifications initiatiques de ses membres, de sa fidélité observée face aux principes énoncés et arrêtés en 1778 lors du Convent des Gaules, entérinés au Convent de Wilhemsbad en 1782 ;
- Soutiennent que les deux Codes de Lyon de 1778, sont les seules et uniques lois constitutives du Régime Écossais Rectifié, qu’ils en organisent la vie et en établissent le fonctionnement ;
- Proclament que ces lois et les principes qui les accompagnent – ainsi que la doctrine initiatique issue des instructions de l’Ordre -, ont été voulus intangibles par les fondateurs du Régime Écossais Rectifié, et que nulle instance, maçonnique ou chevaleresque, ne dispose du pouvoir de les modifier, d’en transformer les règles et l’esprit, ou de les soumettre à des vues dogmatiques, confessionnelles, obédientielles ou profanes, mais que son premier devoir, clairement stipulé et explicitement précisé, est de les respecter et de les faire respecter.
Lyon, le 15 décembre 2018.